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Alors que notre cher président Sarkozy se débat comme un petit diable pour essayer de régler tous les problèmes qui lui tombent dessus, y en a un qui se délecte d'y rajouter une couche, Dominique De Villepin. Que pouvait-il espérer de mieux de la part de son plus grand ennemi politique ? Sarko doit gérer les tribulations de l'affaire Bettencourt, la crise sociale des retraites, la cohue internationale qu’ont déclenchée les mesures contre les Roms et maintenant l'arrivée de notre beau gosse national sur le devant de la scène politique... Boudiou que l'année va être longue. Alors que Nico 1er est au plus bas dans les sondages d'opinions, Villepin se pointe avec sa plus belle chemise et va draguer l'électorat de droite deçu par son souverain. Il a le champ libre pour partir en campagne, et ça, c'est très fort politiquement.

Villepin, qui est un spécialiste du 1er empire, est en train de suivre à la lettre une phrase de Napoléon que j'avais utilisé pour un ancien dessin "n'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur". En matière de stratégie, Napoleon s'était pas une bille, et De Villepin en devient son digne successeur (toute proportion gardée bien évidemment). Attend que ton ennemi soi au plus mal, et fonce !!!!! C'est parfait. En plus d'être beau gosse, grand, cultivé, intelligent et classe, il est loin d'être con. Tout le contraire de notre Nainpoléon actuel quoi ! 15% des français souhaitent les voir se présenter à l'élection présidentielle, sauf qu'il en a un qui est dans une dynamique proche du néant, et l'autre en plein boum.

Dans une course hippique, à l'approche de la ligne d'arrivée, le pur sang Andalou battra toujours le pauvre petit poney boiteux... On a se qu'on mérite