Catho de noel
Par tonygouarch le vendredi, novembre 27 2009, 17:54 - tableau - Lien permanent
Allez louïa, allez louaïa !!! Non ce n'est pas un cri de supporters que l'on entend dans le grand cirque d'un stade de foot, mais celui d'autres supporters de la grand (mauvaise) foi chrétienne dans l'an sainte d'une église. Dans un mois, quasi pile poil, nous allons célébrer la naissance du petit Jésus. Il est donc temps de vous présenter un autre de mes tableau de la série Rigol'art la fameuse cène de Jésus et ses ( a ) potes.
N'étant pas un fervent admirateur des religions et autres magouilleurs de tout poil, il m'a été un peu difficile de faire une représentation d'une scène biblique. Mes convictions étant extrêmement ancrés du coté des laïques et de la liberté totale d'expression, peindre "le fils de dieu" c'est dénigré mes idéaux d'hérétique. M'enfin c'est quand même pour la bonne cause, faire rire. La cène, c'est bien sur le dernier repas de la bande des 13, où se cache un traite. Elle a été mainte fois représentée, la plus connue est évidemment celle de Léonard de Vinci du réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan. Sauf votre respect cher lecteur, sans remettre en doute de la qualité de cette œuvre, ce n'est pas "le visuel" le plus intéressant. Après moult recherche je suis tombé sur celui d'un peintre Italien du 18 ème, Tiepolo. Beaucoup moins connu que son illustre compatriote mais néanmoins talentueux.
"Cène de chute", peinture sur toile, acrylique. 56x45
Cette scène, on ne peut plus sacrée pour les catholiques, n'est quand même qu'une bonne bouffe entre copain. En témoigne les assiettes bien fournies et les bouteilles de vin sur la table. Aussi on pouvait très bien imaginer que la gaudriole était de mise. Rien de concret et historique peut nous fait penser le contraire, et c'est là où j'interviens. L'alcool aidant, notre copain Judas n'a pas pu s'empêcher de faire une petite blague bien fourbe que lui seul à le secret, devant ses potes hilares. Je tiens aussi à signaler, pour étoffer ma théorie, que je n'ai que rajouté des sourires aux personnages, leurs positions reste inchangées à l'original. L'illusion est parfaite, on croit vraiment qu'ils s'esclaffent comme des baleines.
Giovanni Battista Tiepolo, "la cène" 1745.
Je suis un hérétique et je m'en porte très bien merci...